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Le rapport sur l’enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2018 vient d’être publié.
L’enquête HBSC est organisée tous les quatre ans sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Impliquant plus de 45 pays, elle permet d’établir une photographie précise de la santé et des comportements de santé des adolescents. L’enquête « HBSC Luxembourg » est réalisée en collaboration entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENJE) / SCRIPT, le ministère de la Santé et l’Université du Luxembourg.
Le rapport contient les résultats détaillés de l'enquête de 2018, à laquelle ont participé 8.687 élèves âgés de 11 à 18 ans au Luxembourg. Il s'agit de la quatrième enquête de ce genre depuis 2006, ce qui permet également de présenter les tendances sur une plus longue période ainsi qu’une perspective comparative au niveau international.
Le rapport met en évidence les développements antérieurs à la pandémie de COVID-19. À la lumière de la crise sanitaire actuelle, il est capital de disposer d'informations fondées sur des preuves concernant les perceptions et les comportements des adolescents en matière de leur santé. Les résultats du rapport contribuent à identifier les groupes d’enfants et d’adolescents à risque, disposant de peu de ressources personnelles et sociales pour faire face à des situations difficiles.
Le rapport se focalise sur la santé mentale et physique, les comportements à risque, les comportements favorables à la santé ainsi que l’environnement social de l’élève comme la famille, les amis et l’école. Les attitudes envers l'école ont été étudiées et des typologies de comportements de santé ont été élaborées.
Pour la majorité des thématiques abordées, les conclusions principales sont les suivantes :
En général au Luxembourg, comme dans de nombreux pays, le statut socioéconomique des parents joue un rôle dans la santé des adolescents. Pour la majorité des indicateurs analysés, les jeunes issus de milieux socioéconomiques favorisés montrent des résultats plus favorables. Une exception existe pour le stress scolaire et l’insuffisance pondérale : ici, les élèves plus favorisés socioéconomiquement sont les plus touchés.
Si on peut constater un comportement plus défavorable à l’égard de leur santé, les garçons rapportent toutefois un meilleur état de santé que les filles.
L’analyse suggère qu’en général, les plus jeunes (11 à 12 ans) ont des résultats plus favorables que les groupes de jeunes plus âgés. Le harcèlement et les bagarres sont la seule exception à ce tableau.
Au niveau international, les élèves du Luxembourg se situent souvent au milieu du classement. Comparés aux jeunes d’autres pays, les adolescents au Luxembourg utilisent plus souvent de contraceptifs et se brossent plus souvent les dents. En revanche, ils sont plus souvent en surpoids, les filles pratiquent moins de sport et les plus jeunes participent plus souvent à des bagarres.